Mystère au harem, ebook à lire.

La vie sexuelle dans le harem

La sexualité des femmes dans le harem

Les eunuques du Harem.

Extrait…..

     Sans rentrer dans des recherches sur la définition étymologique du mot eunuque, je dirais tout simplement qu’avec le mot eunuque, nous parlons d’un mâle privé volontairement ou non de sa capacité à se reproduire par copulation.

Cette privation est un acte de barbarie, qui est dans la pure lignée de l’esclavage.

Seuls les hommes sont capables de telles ignominies.

Cette ablation des organes génitaux n’avait pour autre but que celui de satisfaire aux désirs abjectes et criminels d’un despote, qui voulait tout contrôler autour de lui, c’est-à-dire qu’il décidait de la vie des gens qui le servait.

La plupart des eunuques étaient des Africains Nubiens et Abyssiniens, des enfants volés, ou vendus par leurs parents.

Il y avait également les enfants de notables vaincus dans une guerre, le vainqueur s’octroyant tous les droits sur les vaincus, et devenait propriétaire des personnes captives, qui de fait devenaient les esclaves du dominant.

Par conséquent dans le butin de guerre du gagnant, il y avait des femmes, des enfants, et des hommes, n’était conservé que les personnes valides et susceptibles de servir à quelque chose dans le pays du vainqueur.

Les jeunes hommes seront châtrés pour devenir des eunuques, les femmes aux goûts du vainqueur iront garnir le harem du gagnant, le reste sera vendu sur un marché, ou réduit à l’esclavage, ou même pour les hommes valides, serviront de soldats dans l’armée du despote.

A ce stade de notre propos, nous pouvons déjà dire sans risque de nous tromper que eunuchisme et esclavage sont absoluments inconciliables avec les valeurs humaines de liberté, d’égalité, et de fraternité, la justice est une utopie dans cette sphère barbare.

Le plus aberrant est de constater que l’eunuchisme et l’esclavage ont perduré jusqu’au XIX siècle, que les eunuques figuraient dans tous les palais de sultans, d’empereurs, surtout dans l’empire ottoman.

La pratique de la castration relève de la bestialité, on ne faisait pas de différence entre la castration animale et la castration d’un humain. C’est dire le peu de considération pour l’espèce humaine, un mot sans doute inconnu en ces temps de barbarie.

Le rasoir était l’outil des castreurs, qui après avoir attaché la victime sur une chaise ou sur une table, on lui écartait les jambes, pour procéder à l’ablation à vif du pénis, ou des testicules, ou encore des deux parties.

L’hémorragie qui en découlait était amoindrie à l’aide d’huile bouillante versée sur les chaires sanguinolentes résultant du tranchant coup de rasoir.

La douleur était immense, et si le sujet avait un fragilité cardiaque, alors il passait rapidement de vie à trépas, c’était la mort certaine tant la douleur était insupportable.

Pour ceux qui parvenaient à survivre à cet enfer, il y avait dans 80 à 85% des cas des complications suite aux infections, suivie de mort.

L’utilisation d’huile bouillante avait (le croyait-on) un effet hémostatique, car il n’y avait pas en ce temps d’autres moyens pour arrêter l’écoulement du sang, sinon le fer rouge. Le pincement des vaisseaux n’était pas encore connu.

Après avoir ébouillanté la plaie avec l’huile chaude, le castrateur appliquait sur la plaie un mélange de cire, de suif, et de mastic, et attendait que cette croûte se détache d’elle même suite aux suppurations de la plaie.

Pour éviter que le canal de l’urètre ne se bouche lors de la cicatrisation, on y introduit un clou en plomb.

Dans certaines régions, l’hémorragie pouvait être domptée avec une application d’écorces d’acacia.

Ce qui fait, que ceux qui survivent à cette pratique barbare, valent très cher sur le marché des eunuques.

Cette opération de castration était confiée à des couvents coptes en Egypte le plus souvent, ou à des juifs, et ensuite les eunuques qui avaient eu la chance de survivre à cet acte de boucherie  étaient vendus sur les marchés de Constantinople ou empruntait des circuits caravaniers, ou bien encore, ils étaient chargés sur des voiliers pour des destinations comme les pays du Maghreb, et bien sûr les palais du Maroc.

Jamais les musulmans ne pratiquaient eux-mêmes la castration, car la mutilation est contraire aux principes de l’Islam.

Par contre, les musulmans utilisaient volontiers des eunuques soit à titre privé, soit dans les harems, lieux de destination privilégiés.

De ce fait, si les musulmans ne pratiquent pas la mutilation par castration, ils encouragent sa pratique en utilisant les eunuques.

L’invention des eunuques serait d’après Hérodote, les Assyriens.

Mais d’autres historiens en attribuent la paternité à la reine de Babylone Sémiramis, qui jalouse comme un poux, aurait fait châtrer ses amants pour qu’ils ne soient pas tentés d’aller voir ailleurs.

Au siècle dernier, il y avait aussi des gens de la secte chrétienne russe Skoptes, qui pratiquaient l’automutilation génitale. Cette secte avait été fondée au XVIIIe siècle dans l’Oural.

A Constantinople (Istanbul), cette opération de castration se fait sur des jeunes garçons de 8 à 12 ans.

A la suite d’une castration, les eunuques urinent accroupis, puisqu’il n’y a plus de pénis. La castration modifie la pilosité, la voix, et le corps, puisque l’ablation des testicules modifie le cycle hormonal sexuel.

Sur le plan social, les eunuques sont très respectés, ils sont affectés en priorité aux services et à la surveillance des femmes du harem, une femme peut posséder plusieurs eunuques, en plus des esclaves.

Ils dorment dans le palais, soit à plusieurs dans un dortoir, ou bien alors dans une chambre contigue à la chambre de la femme à laquelle l’eunuque est attaché.

Les eunuques peuvent aussi être attachés au service particulier du sultan, certains seront les “mignons” des sultans qui affectionnent en particulier ce genre de sexualité. La sodomie était une pratique très courante dans l’empire ottoman.

Les eunuques peuvent circuler assez librement dans tout le palais, car ils possèdent les clés de toutes les portes.

Par ailleurs, ils sont les seuls, en dehors du sultan, à pouvoir approcher les femmes.

Dans le palais d’Istanbul au 19 e siècle, il y avait 5 à 600 eunuques, et 300 femmes.

Dans la hiérarchie des eunuques, il y a un chef, il est obligatoirement Africain, et il y a un code pénal spécial adapté aux eunuques. Ils sont chargés de l’éducation des femmes du harem, c’est à dire esclaves et concubines, elles sont en générale d’origine circassienne, et elles ont été achetées, ou données par leurs proches, leur âge varie de 10 à 12 ans quand elles rentrent au palais pour y être éduquées disons plutôt dressées pour les bons plaisir du mâle prédateur.

En général, une fille reçoit sa première visite du sultan à 14 ans, et elle est dressée pour ne rien lui refuser, c’est donc tout un programme d’asservissement sexuel qui est mis en place dans le cerveau de ces jeunes femmes.

Si cette jeune femme tombe enceinte, elle sera logée dans une aile particulière du palais pour attendre son accouchement.

Mais elle peut aussi être avortée contre sa volonté pour raison d’état, ce qui est très fréquent.

Parfois, l’enfant et la mère sont simplement éliminés, soit par empoisonnement, soit par strangulation.

Par contre, seules les femmes légitimes du sultan iront au terme de leur grossesse.

Les sage-femmes qui faisaient avorter les jeunes femmes étaient surnommées les sanglantes par le peuple, c’est-à- dire, dans la douceur.

En fait, il y avait plusieurs sortes d’eunuques dans les harems, ou au service de noble:

La catégorisation des eunuques dépendait du type de castration opérée sur l’individu.

 Exemple.

Les spadones: ce nom désignait les jeunes hommes sur qui les testicules avaient été retirées par un bon coup de rasoir, dans ce cas le phallus était encore en place, ce qui permettait encore des actes de pénétrations sexuelles, mais interdisait toutes possibilités de reproduction, par absence de spermatozoïdes.

Cette catégorie d’eunuques formait le plus grand nombre, et était très recherchée par les femmes, et certains maris…..de nombreuses concubines avaient recours à ces eunuques pour satisfaire leurs désirs sans risque de laisser des traces, de plus ils avaient la réputation de durer plus longtemps dans l’acte sexuel.

Les thilbiaes, c’était des hommes en apparence normaux, mais à qui on avait “froissé” par torsion, les testicules, ou écrasé les testicules, cassant du même coup les canaux spermatiques et donc en principe interdisant toute reproduction.

Mais cette pratique ne donnait pas toujours les résultats escomptés, car parfois, il arrivait que le travail mal fait permettait aux spermatozoïdes de remonter et donc de procréer, très gênant dans le cas des eunuques. 

D’ailleurs, la belle Pithias, maîtresse d’Aristote, était la fille d’un eunuque thilbiaes, mal opéré.

Ce procédé de castration était comparable à celui utilisé par les vétérinaires, sur les animaux que l’on voulait castrer.

Les castrati. C’est l’opération la plus à haut risque pour le concerné, car les accidents mortels étaient majoritaires, il s’agissait d’une castration totale des organes génitaux, c’est l’opération qui offrait le plus de garantie d’impuissance totale, mais aussi le plus de risque pour la vie du castrat. Donc ce type d’eunuque était très recherché sur le marché pour la garde des femmes du harem.

Le prix d’un tel eunuque était sextuplé en Orient par rapport à un eunuque hors de cette catégorie.

Les thlasiaes. C’est une autre variété d’eunuques à qui les canaux spermatiques sont sectionnés, cette opération était encore pratiquée en Inde au début du 20e siècle, pour enrayer la fulgurante natalité du pays, en proie à de fréquentes famines faisant des millions de morts.

Signalons qu’à cette époque il n’y avait pas d’anesthésie, alors les opérations étaient faites sous opium, ou en organisant une syncope par compression des carotides, encore une pratique ancestrale plus que douteuse et surtout empirique.

Ce qu’il faut retenir de ces pratiques de mutilation, c’est que l’homme est le plus grand fauves du règne animal dont nous faisons parti, et que l’émasculation de ses semblables n’avait d’autres buts que celui de satisfaire les plaisirs de certains qui se croyaient au dessus du monde.

Le chef avait tous les droits sur la meute, dont il se croyait le seul propriétaire de droit divin… Nous marchons encore sur la tête.